« Comme nos super-héros, adoptez les bons gestes et les bons réflexes pour éviter les morsures de tiques « 

C’est quoi cette bête ?

Carte d’identité   

Type : acariens
Classe : arachnides
Caractéristiques : sa taille peut varier de moins d’1 mm à de 2,5 cm et la durée de vie peut aller jusqu’à 7 ans si les conditions climatiques sont favorables
Nourriture : sang de mammifères, d’oiseaux, de reptiles et d’amphibiens
Milieu de vie : forêts, sous-bois, hautes herbes et feuilles mortes. Elle est moins présente en altitude (+1800 m).

Les tiques sont des acariens qui vivent dans des zones boisées et humides, les herbes hautes des prairies et les parcs forestiers. On la trouve de plus en plus dans les parcs urbains et les jardins (dans les arbustes et les feuilles mortes). Le réchauffement climatique et les atteintes à la biodiversité favorisent leur prolifération, particulièrement entre le début du printemps et la fin de l’automne. Les tiques profitent d’un hôte animal ou humain pour s’y fixer et se nourrir.

Parle-t-on de morsure ou de piqûre ? Les deux termes sont justes puisque la tique mord pour s’accrocher à notre peau, puis nous pique pour se nourrir de notre sang. La morsure ne fait pas mal mais la tique peut transmettre, à cette occasion des microbes, responsables de maladies (bactéries, virus, protozoaires) qui peuvent provoquer des infections potentiellement graves comme la maladie de Lyme ou l’encéphalite à tiques.

On peut rencontrer la tique à différents stades de son évolution : la larve (presque invisible à l’œil nu), la nymphe (quelques millimètres) et l’adulte.

Le saviez-vous?

La vie des tiques et certaines idées reçues

La piqûre de tique n'est pas douloureuse

VRAI OU FAUX ?

VRAI

Dans la salive de la tique, secrétée au moment de la piqûre, il y a des molécules avec des effets anesthésiants, anti-inflammatoires et anticoagulants et elle
peut nous prendre un peu de sang en toute tranquillité.

Source Citique

Recommandations, traitement en cas de morsure et information sur les maladies vectorielles

RECOMMANDATIONS

√  Porter des vêtements de couleur claire afin de mieux repérer les tiques sur soi. Glisser le bas du pantalon dans ces chaussettes ou porter des guêtres.

Porter des vêtements couvrants (protection de la tête et du cou, en particulier chez les enfants) et les chaussures fermées.


√  Se munir d’un tire-tique / crochet à tique


√ Appliquer un répulsif adapté sur les vêtements et sur la peau.

Pour les vêtements, la perméthrine est notamment utilisée. Le produit peut être appliqué sur la face externe des vêtements ; il garde alors son effet pendant 6 semaines. Les répulsifs sont des produits potentiellement toxiques qu’il convient d’utiliser avec précaution. Il est recommandé de se conformer aux précautions d’usage indiquées sur la notice du produit.

Les répulsif cutanés sont également possible. Les produits utilisables sont le DEET, l’IR 3535, la picaridine et le citriodiol (recommandation HAS).


√ Rester au centre de la piste, à l’écart des herbes hautes, des feuilles mortes et des arbustes. Pour les pauses ou les pique-nique préférer les secteur empierrés ou dépourvus d’herbe.


√ Éviter de s’allonger ou de s’assoir directement sur le sol, on limite l’exposition. Utiliser un tissu clair pour s’installer par terre.


√ Inspecter tout le corps et notamment les sites ou la peau est la plus fine, tels que les aisselles, les plis du genou, les zones génitales, le nombril, les conduits auditifs et le cuir chevelu. Il est préférable que l’examen soit réalisé la plus rapidement possible. Cet examen doit être attentif en passant sa main sur la peau car la tique au stade de nymphe ou de larve est difficile à repérer.


√  Porter des vêtements de couleur claire afin de mieux repérer les tiques sur soi. Glisser le bas du pantalon dans ses chaussettes ou porter des guêtres. Porter des vêtements couvrants (protection de la tête et du cou, en particulier chez les enfants) et les chaussures fermées.


√  Se munir d’un tire-tique / crochet à tique


√ Appliquer un répulsif adapté sur les vêtements et sur la peau.

Pour les vêtements, la perméthrine est notamment utilisée. Le produit peut être appliqué sur la face externe des vêtements ; il garde alors son effet pendant 6 semaines. Les répulsifs sont des produits potentiellement toxiques qu’il convient d’utiliser avec précaution. Il est recommandé de se conformer aux précautions d’usage indiquées sur la notice du produit.

L’utilisation de répulsifs cutanés sont également possible. Les produits utilisables sont le DEET, l’IR 3535, la picaridine et le citriodiol (recommandation HAS).


√ Rester au centre de la piste, à l’écart des herbes hautes, des feuilles mortes et des arbustes. Pour les pauses ou les pique-niques préférer les secteur empierrés ou dépourvus d’herbe.


√ Éviter de s’allonger ou de s’assoir directement sur le sol, on limite l’exposition. Utiliser un tissu clair pour s’installer par terre.


√ Inspecter tout le corps et notamment les sites ou la peau est la plus fine, tels que les aisselles, les plis du genou, les zones génitales, le nombril, les conduits auditifs et le cuir chevelu. Il est préférable que l’examen soit réalisé la plus rapidement possible. Cet examen doit être attentif en passant sa main sur la peau car la tique au stade de nymphe ou de larve est difficile à repérer.


Si la tique me pique…

Le retrait de la tique doit se faire le plus rapidement possible. Il est recommandé de retirer la tique mécaniquement avec un tire-tique/crochet à tique, par rotation-traction de façon perpendiculaire à la peau, en évitant d’arracher la tête de la tique. Ce tire-tique / crochet à tique, commercialisé en pharmacie, existe en petite taille pour les nymphes et en grande taille pour les adultes. Il faut désinfecter le site de la morsure après le retrait (et non pas avant pour limiter le risque de régurgitation de la tique)

La consultation chez un médecin est conseillée dans les cas suivants :

√ Si une rougeur persiste ou s’étend à l’endroit de la morsure (ou une tache noire)

√ Si des symptômes apparaissent (douleurs, fièvre, fatigue inexpliquée, atteinte dermatologique, articulaire, neurologie…)

√ Si vous n’arrivez pas à retirer la tique.

Votre médecin pourra vous prescrire un traitement antibiotique s’il le juge utile. Il est recommandé de noter dans le dossier médical ou carnet de santé la notion de morsure de tiques (date, localisation anatomique) et de surveiller le point de morsure pendant au moins un mois.

Que faire de la tique ?

Après l’avoir retirée, ne la jetez pas ! Elle peut être utile. Un programme de science participative a été développée pour améliorer la prévention, constituer un carnet de données relatives aux morsures de tiques et participer à des projets de recherche.

Si vous souhaitez y participer et confier votre tique aux chercheurs : Renfermez la tique dans un morceau de papier absorbant et collez-le avec du scotch sur une feuille de façon à ce qu’elle ne puisse pas s’échapper. Emprisonnée ainsi, la tique ne peut pas s’enfuir ni creuser pour sortir du papier. Il ne faut pas écraser la tique et c’est mieux de l’enfermer dans un morceau de papier absorbant plutôt que de la scotcher directement sur la feuille, car dans ce cas elle risque d’être inutilisable pour les chercheurs.

Pour découvrir le programme, nous vous invitons à vous rendre sur le site de Citique : https://www.citique.fr/

Pour participer au programme et consolider la base de données des informations relatives aux morsures de tiques, vous êtes invitez à le signaler : https://www.citique.fr/signalement-tique/

Si vous ne souhaitez pas participer, ne vous débarrassez pas de la tique en la jetant dans les toilettes car elle peut survivre plusieurs jours dans l’eau. Vous devez la tuer, la manière la plus efficace étant de la brûler.

Les maladies vectorielles, quézaco ?

La maladie de Lyme

La maladie de Lyme est une infection bactérienne transmise lors d »une morsure par une tique infectée par une bactérie Borréli. C’est une maladie difficile à diagnostiquer. Le seul symptôme spécifique est l’érythème migrant qui survient dans les semaines suivant la morsure : une zone rouge qui s’élargit en forme d’anneau. Mais il n’est pas toujours visible. Les autres symptômes sont variables et non spécifiques : maux de tête, fièvre, fatigue, parfois atteintes articulaires et neurologiques (fourmillement, paralysie faciale). Cette maladie peut devenir chronique est handicapante.

La maladie de Lyme n’est pas contagieuse.

Toutes les tiques ne sont pas porteuses de la bactérie Borrélia. Le pourcentage de tiques infectées en France varie de 0 à 20% selon les régions et les saisons. De plus, même infectée, une tique ne transmet pas forcément la bactérie. Enfin, même si la bactérie est transmise, la personne piquée ne développe pas forcément la maladie. Plusieurs études menées en Europe de l’Ouest ont montré que la probabilité d’être malade est d’environ 6% après avoir été piqué par une tique infectée par Borrélia. Plus de 90% des personnes piquées par des tiques infectées ne développement donc pas la maladie.

L’encéphalite à tiques

L’encéphalite à tiques est due à un virus (Flavivirus) lui aussi transmis à l’homme par une morsure de tiques infestée. De 5000 à 13000 cas d’encéphalite à tiques sont rapportés chaque année dans le monde. Très rare en France, l’encéphalite à tiques sévit actuellement de l’Europe au nord du Japon et de la Chine, entre les 40ème et 60ème parallèles.

La situation épidémiologique en France est mal connue. Une vingtaine de cas sont diagnostiqués par an, essentiellement en Alsace et Haute-Savoie, ou contractés à l’étranger, en rapport avec les activités de loisirs, dans les zones boisées humides (campeurs, randonneurs, ramasseurs de champignons, chasseurs…) En Europe, les pays les plus touchés sont la République Tchèque et l’Allemagne, et les pays baltes. Une extension de la maladie en direction de l’Europe du Nord et de l’Est est observée.

Symptômes et traitement : Après une incubation d’une à deux semaines, la maladie débute brutalement, avec de la fièvre, des maux de tête et des douleurs des muscles et articulations. Ensuite apparaissent, chez 20 à 30% des malades, des symptômes dus à une atteinte du système nerveux central (encéphalite, myélite) ou périphérique (parésie ou paralysie d’un membre). Il n’existe aucun médicament antiviral spécifique contre cette maladie. Le traitement est uniquement symptomatique. La convalescence de la maladie est longue, des séquelles neurologiques ou psychiatriques pouvant persister plusieurs années.

Liste des professionnels et collectivités qui disposent déjà de kits de collecte

Pays de Montbéliard Agglomération

      √ Mairie de Villars-les-Blamont, 3 place de la Mairie

      √ Pharmacie de la Cray, 1 rue de la Cray à Voujeaucourt

Grand Belfort 

      √ Mairie d’Evette-Salbert, 14 rue des Cinq-Frères-Jardot

      √ Docteur Pierre Bobey – 2 bis rue du Tramway à Menoncourt

      √ Mairie de Vauthiermont, 8 rue du Lavoir

Pays d’Héricourt

      √ Pharmacie Boudot-Bachetta, 22 rue Léon Blum à Héricourt

      √ Docteur Pierre Richard, 2, rue de Lattre de Tassigny, à Héricourt

      √ Docteur Aurélie Pequegnot, 14 Rue du 11 Novembre à Héricourt

Communauté de communes du Sud Territoire

      √ Pharmacie Kohler, 1 r Louis Pergaud, à Beaucourt

Boite aux lettres de depôt des kits de collecte :

      √  Pôle métropolitain Nord Franche-Comté, 10 rue Frédéric Japy, le Quasar 2, 25200 Montbéliard

      √ UMPS 90, 1 place André Larger, 90300 Valdoie

Comment les éviter ?
Que faire en cas de morsure ?
Les maladies vectorielles

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